Le pétrole se ressaisit modestement à la fin d'une rude semaine
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a gagné 17 cents pour terminer à 80,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre a pris 37 cents pour finir à 71,34 dollars.
Sur la semaine les cours du brut ont en effet encaissé des pertes marquées, le Brent reculant de 4,4% et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. de 4,0%, alors qu'ils avaient atteint en début de mois leurs plus hauts niveaux en quatre ans.
Les prix de l'or noir ont particulièrement pâti de signaux avant-coureurs d'un éventuel relâchement de la demande dans les mois à venir.
L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a ainsi estimé vendredi que la demande de pdemande de pétroleeacute;trole serait moins forte que prévu en 2018 et 2019, avec l'essoufflement de l'économie mondiale.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait également revu la croissance de la demande à la baisse dans son rapport mensuel jeudi.
"La combinaison de prix du pétrole plus élevés, du repli des devises des pays émergents face au dollar, et d'éventuels barrières douanières, a alimenté les risques de voir s'affaisser la croissance de la demande en brut, plutôt solide ces dernières années", ont souligné les analystes de Schneider Electric.
La disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul, qui a déclenché des critiques de Washington, pourrait toutefois selon lui changer le ton adopté par le Royaume.
"L'Arabie saoudite a particulièrement besoin du soutien de la Maison Blanche, et ne peut pas se permettre de déplaire au président américain, qui réclame des prix du pétrole plus bas", a ajouté M. Jakob.
Alors que le coût élevé de l'essence aux États-Unis pourrait peser sur les élections législatives en novembre, Donald Trump a récemment multiplié ses attaques contre l'OPEP, dont l'Arabie saoudite est la figure de proue.
(c) AFP