Le pétrole remonte, mais le surplus d'offre inquiète encore
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 80,61 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 35 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre prenait 32 cents à 71,29 dollars une heure après son ouverture.
L'AIE a ainsi estimé vendredi que la croissance de la demande serait moins forte que prévu (-110.000 barils par jour à 1,3 million de barils par jour en 2018).
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait également revu la croissance de la demande à la baisse dans son rapport mensuel jeudi.
"Ces chiffres seraient l'occasion pour l'Arabie saoudite (premier exportateur mondial) de dire que tout est sous contrôle et qu'une augmentation de la production n'est pas nécessaire si la demande n'est pas là", a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Mais selon lui, la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul, qui a déclenché des critiques de Washington, pourrait changer le ton adopté par le Royaume.
"L'Arabie saoudite a particulièrement besoin du soutien de la Maison-Blanche, et ne peut pas se permettre de déplaire au président américain, qui réclame des prix du pétrole plus bas", a ajouté M. Jakob.
(c) AFP