Le pétrole robuste après l'accord americano-mexicain
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 76,66 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 45 cents par rapport à la clôture de lundi. Vers 12H40 GMT, il est monté jusqu'à 76,97 dollars, son plus haut niveau depuis mi-juin.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance était stable une heure après son ouverture, à 68,87 dollars.
"Le récent attrait pour le dollar comme valeur refuge s'est atténué après la nouvelle positive d'un accord commercial entre les États-Unis et le Mexique", ont ajouté les analystes de Phillip Futures, alors que la Maison Blanche a annoncé la conclusion d'un accord lundi.
L'or noir étant libellé en dollars, un affaiblissement de celui-ci rend le pétrole moins cher pour les acheteurs utilisant d'autres devises.
Le pétrole continuait ainsi sur sa lancée après avoir terminé en hausse lors de sept des huit précédentes séances, à New York comme à Londres.
La baisse, annoncée vendredi, du nombre de puits en activité aux États-Unis et le recul, dévoilé mercredi, des réserves américaines de brut ont contribué à doper les prix la semaine dernière.
La perspective du retour des sanctions américaines visant les exportations iraniennes de pétrole au mois de novembre a également contribué à la récente hausse.
L'organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires, tenus par un accord de réduction de la production en vue de maintenir les prix à un niveau élevé, ont extrait en juillet plus d'or noir que les mois précédents d'après les chiffres dévoilés par l'Organisation et relayés par la presse et les analystes.
Par ailleurs, l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) publiera mercredi ses données hebdomadaires sur les réserves commerciales américaines.
Pour les stocks arrêtés au 24 août, les analystes tablent sur un recul d'environ 1,5 million de barils des stocks de brut, d'un maintien des stocks d'essence et sur une hausse de 1,5 million de barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP