Le pétrole poursuit sa hausse, aidé par l'affaiblissement du dollar
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 76,79 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 58 cents par rapport à la clôture de lundi. Quelques minutes avant, il a touché 76,87 dollars à son plus haut niveau depuis un mois et demi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 24 cents à 69,11 dollars.
"Le récent attrait pour le dollar comme valeur refuge s'est atténué après la nouvelle positive d'un accord commercial entre les États-Unis et le Mexique", ont ajouté les analystes de Phillip Futures, alors que la Maison Blanche a annoncé la conclusion d'un accord lundi.
L'or noir étant libellé en dollars, un affaiblissement de celui-ci rend le pétrole moins cher pour les acheteurs utilisant d'autres devises.
Le pétrole continuait ainsi sur sa lancée après avoir terminé en hausse lors de sept des huit précédentes séances, à New York comme à Londres.
La baisse, annoncée vendredi, du nombre de puits en activité aux États-Unis et le recul, dévoilé mercredi, des réserves américaines de brut ont contribué à doper les prix la semaine dernière.
La perspective du retour des sanctions américaines visant les exportations iraniennes de pétrole au mois de novembre a également contribué à la récente hausse.
L'organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires, tenus par un accord de réduction de la production en vue de maintenir les prix à un niveau élevé, ont extrait en juillet plus d'or noir que les mois précédents d'après les chiffres dévoilés par l'Organisation et relayés par la presse et les analystes.
(c) AFP