Le pétrole tiré par les inquiétudes sur l'offre
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 75,02 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 29 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 58 cents à 68,66 dollars une heure après son ouverture.
Selon lui, si la Russie, l'Arabie saoudite et quelques autres producteurs vont accroitre leur production, "cela sera cependant largement absorbé par l'augmentation de la demande" due aux départs en vacances.
De plus, "nous avons perdu 350.000 barils par jour au Canada et 400.000 b/j en Libye alors même que la production vénézuélienne continue de baisser", a-t-il ajouté.
Après plusieurs jours de combats en Libye, les autorités parallèles, rivales du gouvernement basé à Tripoli, ont annoncé lundi avoir repris à des groupes armés le contrôle de quatre terminaux pétroliers du Croissant pétrolier, par lesquels l'essentiel du pétrole libyen est acheminé vers l'étranger.
Le gouvernement libyen d'union nationale (GNA), reconnu internationalement, a appelé mardi le conseil de sécurité des Nations unies à bloquer "toute tentative de vente illégale de pétrole".
Au Canada, la production de la mine de sables bitumineux Syncrude a été interrompue il y a quelques jours du fait d'une panne électrique. Elle ne devrait pas reprendre avant fin juillet.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires sont convenus la semaine dernière d'augmenter leur production pour atteindre collectivement "à 100%" les quotas décidés en 2016 mais qui n'ont pas été atteints en pratique.
Selon l'Arabie saoudite et la Russie, cela représenterait une hausse d'"un million de barils par jour", un chiffre qui ne figure cependant pas dans le document officiel final.
Les marchés attendaient par ailleurs la publication mercredi des données hebdomadaires de l'Agence gouvernementale d'information sur l'Energie (EIA).
Pour la semaine achevée le 22 juin, les analystes tablent sur une baisse des stocks de brut de 2,5 millions de barils mais sur une hausse d'un million des réserves d'essence et de 1,5 million de celles d'autres produits distillés (diesel et fioul de chauffage), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP