Le pétrole remonte, incertitudes sur l'offre en période estivale
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 75,08 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 35 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 16 cents à 68,24 dollars.
Selon lui, si la Russie, l'Arabie saoudite et quelques autres producteurs vont accroitre leur production, "cela sera cependant largement absorbé par l'augmentation de la demande" due aux départs en vacances.
De plus, "nous avons perdu 350.000 barils par jour au Canada et 400.000 b/j en Libye alors même que la production vénézuélienne continue de décliner", a-t-il ajouté.
Après plusieurs jours de combats en Libye, les autorités parallèles, rivales du gouvernement basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, ont annoncé lundi avoir repris à des groupes armés le contrôle de quatre terminaux pétroliers du Croissant pétrolier, par lesquels l'essentiel du pétrole libyen est acheminé vers l'étranger.
La compagnie nationale de pétrole (NOC) basée à Tripoli, de son côté, a répondu que toute exportation de la part des autorités parallèles serait "illégale".
Au Canada, la production de la mine de sables bitumineux Syncrude a été interrompue il y a quelques jours du fait d'une panne électrique. Elle ne devrait pas reprendre avant fin juillet.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires sont convenus la semaine dernière d'augmenter leur production pour atteindre collectivement "à 100%" les quotas décidés en 2016 mais qui n'ont pas été atteints en pratique.
Selon l'Arabie saoudite et la Russie, cela représenterait une hausse d'"un million de barils par jour", un chiffre qui ne figure cependant pas dans le document officiel final.
(c) AFP