Le pétrole diverge entre Opep et panne canadienne
Vers 14H10 GMT (16H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 74,07 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,48 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 25 cents à 68,83 dollars une heure après son ouverture.
Selon l'Arabie saoudite et la Russie, cela représenterait une hausse d'"un million de barils par jour", ce qui répondrait à la hausse attendue de la demande mondiale, un chiffre qui ne figure cependant pas dans le document officiel final.
Selon Rebecca O'Keeffe, analyste pour Interactive investor, la réunion de vendredi, précédant celle de samedi avec les partenaires de l'OPEP, contenait un "haut degré d'ambiguïté".
La hausse des prix qui a suivi vient du fait que "le marché a conclu que la production allait augmenter moins qu'anticipé", a-t-elle expliqué. Mais "les prix ont baissé aujourd'hui après que l'OPEP a confirmé qu'elle allait compenser tout déficit en cas de perturbation imprévue", a-t-elle ajouté.
La Russie et l'Arabie saoudite ont insisté samedi sur le fait que les pays pouvant augmenter leurs extractions compenseront celles de leurs partenaires peinant à atteindre leurs quotas, comme le Venezuela.
"Le marché a peut-être sous-estimé notre" capacité d'action, a souligné le ministre saoudien du Pétrole, Khaled al-Faleh.
La production de la mine de sables bitumineux Syncrude a été interrompue il y a quelques jours du fait d'une panne électrique. Elle ne devrait pas reprendre avant fin juillet.
(c) AFP