Le pétrole en baisse après le rapport de l'AIE
Vers 11H00 GMT (13H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 77,95 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 48 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour juin baissait de 26 cents à 71,05 dollars.
"Avec l'accélération de la détérioration (de la production) au Venezuela et la sortie des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, le resserrement de l'offre, auparavant artificiel (avec l'accord de réduction de la production mis en place par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires), est devenu naturel", a expliqué Bjarne Schieldrop, analyste pour SEB.
Néanmoins, mercredi, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement abaissé sa prévision de croissance de la demande de pétrole en 2018, envisageant désormais un ralentissement au deuxième semestre, notamment en raison de la hausse des prix.
L'organisme s'attend à ce que la demande mondiale de pétrole progresse de 1,4 million de barils par jour (mbj) en 2018, contre 1,5 mbj annoncé le mois dernier.
La veille, la fédération professionnelle de l'American petroleum institute a fait état d'une hausse des stocks de brut aux États-Unis de 4,9 millions de barils dans la semaine qui s'est achevée le 11 mai selon des analystes, ce qui suggère un ralentissement de la demande chez le plus gros consommateur mondial d'or noir.
"Au même moment, la production des pays non-membres de l'OPEP augmente plus fortement qu'anticipé", ont souligné les analystes de Commerzbank.
Le nombre de puits aux États-Unis ne cesse d'augmenter alors que la production du pays évolue déjà à un plus haut historique.
Plus tard dans la journée, les marchés s'attarderont sur les données hebdomadaires du département américain de l'Energie (DoE) concernant les réserves et la production américaine.
Des analystes tablent sur l'annonce mercredi d'une baisse des réserves de brut de deux millions de barils, de celles d'essence de 1,4 million de barils et de celles des autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel) de 1,95 million de barils, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
(c) AFP