Le pétrole au plus haut avant une réunion de suivi de l'Opep et de ses partenaires
Vers 14H00 GMT (16H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 74,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 62 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai prenait 34 cents à 68,81 dollars une heure après son ouverture.
Selon des informations de presse, l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, souhaiterait un prix du baril autour de 80 voire 100 dollars, afin d'augmenter la valeur de sa compagnie pétrolière Saudi Aramco, avant son introduction en Bourse.
Les représentants de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs dix partenaires, dont la Russie, se retrouveront justement vendredi en Arabie saoudite pour une réunion de suivi de leur accord de réduction de la production, avant la réunion officielle de juin à Vienne.
Cet accord, en vigueur depuis le début de l'année 2017, vise à faire remonter les cours du brut.
La situation politique au Venezuela, les risques de sanctions américaines contre l'Iran et les affrontements en Syrie continuent également de pousser à la hausse sur les cours de l'or noir, ont en outre estimé les analystes de PVM.
Les prix ont également profité mercredi d'une baisse des stocks de brut et d'essence aux Etats-Unis.
Les stocks de pétrole brut ont ainsi reculé selon les chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), avec une baisse de 1,1 million de barils pour la semaine achevée le 13 avril.
Les réserves d'essence ont de leur côté fortement chuté, de 3 millions de barils, là où les analystes anticipaient une hausse de 450.000 barils.
(c) AFP