Les cours du pétrole peu changés, marché prudent avant Pâques
Vers 14H00 GMT (16H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 69,38 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 15 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance montait de 16 cents à 64,54 dollars.
Par ailleurs, les marchés digéraient les chiffres hebdomadaires sur les réserves de brut, publiés la veille par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Lors de la semaine achevée le 23 mars, les réserves commerciales de brut ont augmenté plus que prévu de 1,6 million de barils pour s'établir à 429,9 millions, et les stocks du terminal de Cushing ont progressé pour la troisième semaine de suite, de 1,8 million de barils à 31,2 millions de barils.
"La cause de cette hausse est une augmentation nette des importations de brut", ont commenté les analystes de Commerzbank, qui notent cependant que la production américaine continue d'augmenter.
Les stocks du terminal de Cushing sont particulièrement observés par les marchés, puisqu'ils servent de référence aux prix du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. américain.
D'après de nouvelles prévisions publiées jeudi par les experts de BNP Paribas, l'augmentation de la production américaine de pétrole de schiste devrait d'ailleurs continuer de doper l'offre des pays non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) cette année et l'an prochain.
Fin 2016, l'OPEP et dix autres producteurs, dont la Russie, se sont engagés à limiter leur production afin de permettre de rééquilibrer l'offre et la demande, le tout pour soutenir des cours du pétrole qui avaient chuté lors des années précédentes. Leur accord court actuellement jusqu'à fin 2018.
Les experts de BNP Paribas prévoient toutefois que la croissance de la demande mondiale pourrait se limiter à 1,4 million de baril par jour en 2019 par rapport à celle de 2018, contre 1,6 million en 2018 sur un an.
(c) AFP