Les prix du pétrole divergent, le marché hésite
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 69,42 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 11 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 15 cents à 64,54 dollars.
Par ailleurs, les marchés digèrent les chiffres hebdomadaires sur les réserves de brut, publiés la veille par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Lors de la semaine achevée le 23 mars, les réserves commerciales de brut ont avancé plus que prévu de 1,6 million de barils pour s'établir à 429,9 millions, et les stocks du terminal de Cushing ont progressé pour la troisième semaine de suite, de 1,8 million de barils à 31,2 millions de barils.
"La cause de cette hausse est une augmentation nette des importations de brut", ont commenté les analystes de Commerzbank, qui notent cependant que la production américaine continue d'augmenter.
Les stocks du terminal de Cushing sont particulièrement observés par les marchés, puisqu'ils servent de référence aux prix du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. américain.
Outre leur valeur d'indice sur l'offre et la demande des Etats-Unis, à la fois un des premiers producteurs et importateurs mondiaux, les stocks sont particulièrement observés car ils constitutent une partie de l'objectif de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP).
Alors que l'accord court actuellement jusqu'à fin 2018, l'OPEP envisagerait de modifier son objectif à leur moyenne sur sept ans.
"Si l'on observe les réserves américaines et qu'on estime que les stocks du reste de l'OCDE suivent la même tendance, les réserves mondiales sont encore supérieures de 30 millions de barils à leur moyenne sur sept ans", a souligné Tamas Varga, analyste chez PVM.
(c) AFP