Le pétrole stable, le marché hésite après une semaine de hausse
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 55,53 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 6 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'octobre cédait 2 cents à 49,87 dollars.
Jeudi, le Brent avait atteint son plus haut depuis avril, à 55,99 dollars, tandis que le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avait dépassé le seuil symbolique des 50 dollars pour toucher son plus haut depuis fin mai, à 50,50 dollars.
Les prix ont grimpé sur la semaine, soutenus notamment par les rapports mensuels de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) faisant tous deux état d'une demande plus forte que prévu en 2017 et d'une baisse de la production de l'OPEP.
Mais les cours avaient limité leurs gains jeudi en fin de séance.
"Il reste des sources d'incertitudes sur les marchés, car les réserves mondiales sont toujours très abondantes", ont prévenu les analystes de PVM."Autre signe que la hausse des prix devrait s'apaiser, le directeur général de BP, Bob Dudley, a prévu que le baril resterait entre 50 et 60 dollars dans le futur proche" selon des propos rapportés dans la presse jeudi, ont-ils noté.
"La hausse des prix risque d'encourager l'industrie américaine du pétrole de schiste", ont par ailleurs rappelé les analystes de Commerzbank.
Une surabondance de l'offre pèse sur le marché du pétrole, poussant l'OPEP et d'autres pays, comme la Russie, à s'engager à limiter leur production.
Mais les producteurs indépendants de pétrole de schiste ne sont pas engagés par cet accord, et peuvent profiter des hausses de prix pour relancer leurs puits.
"Il ne faut pas oublier que de nombreux puits ont été forés, mais pas terminés. Si les prix remontent, leur production peut être lancée en quelques jours", ont souligné les analystes de Commerzbank.
(c) AFP