Le pétrole recule, plombé par le nombre de puits américains
Vers 10H25 GMT (12H25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 46,36 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 35 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août cédait 35 cents à 43,88 dollars.
"La fin de la semaine dernière a été marquée par les données de (l'entreprise privée) Baker Hughes, qui montrent une reprise de la croissance du nombre de puits actifs aux Etats-Unis (avec 7 puits actifs de plus par rapport à la semaine dernière)", ont noté les analystes de JBC Energy.
Alors que le marché mondial est plombé par une surabondance de l'offre, les producteurs américains ne se laissent pas décourager par la baisse des prix et continuent de relancer leur production, notamment dans le pétrole de schiste.
Les marchés se désolaient également de voir le Nigeria et la Libye relancer leur production.
Si les deux producteurs africains sont membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), ils avaient été exempté de l'accord de limitation de la production qui lie le cartel à d'autres producteurs, dont la Russie.
Les deux pays africains ont été invités à participer à la réunion de suivi de cet accord qui se tiendra le 24 juillet en Russie, a déclaré le ministre koweïtien du pétrole Essam al-Marzouk, a rapporté l'agence Bloomberg.
(c) AFP