Le pétrole remonte mais la surproduction mondiale pèse sur les prix
Vers 11H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,27 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 33 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février gagnait 35 cents à 52,31 dollars.
"Le marché du pétrole a commencé 2017 à un bien meilleur niveau que l'année dernière, mais il y a peu de chances que les prix bondissent à 70 dollars dans l'immédiat", ont commenté les analystes d'UniCredit.
Les prix ont grimpé fin 2016 au dessus des 50 dollars pour le Brent comme pour le WTI avec la finalisation de l'accord de limitation de la production des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs partenaires.
"Nous pensons que l'OPEP, menée par l'Arabie Saoudite et ses alliés les plus proches, appliquera sa baisse de production annoncée, ce qui réduirait l'offre de 800.000 barils par jour. Mais de nombreux participants du marché sont dubitatifs", ont expliqué les experts d'UniCredit.
"Lundi, les investisseurs ont reçu plus d'informations qu'il n'en fallait pour justifier des ventes. Les exportations irakiennes des ports du sud du pays ont nettement augmenté, et les ventes de brut iranien provenant de réserves flottantes a amplifié ce mouvement de baisse des prix", a commenté Lukman Otunuga, de FXTM.
(c) AFP