Le pétrole remonte légèrement, baisse des stocks américains selon l'API
Vers 10H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 46,25 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 28 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 22 cents à 44,89 dollars.
"Selon l'API, les réserves de brut ont chuté de 752.000 barils, là où le marché attendait une hausse de 3 millions de barils", tandis que les stocks d'essence ont reculé de 3,7 millions de barils et ceux de produits distillés de 343.000 barils, énumérait Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Les chiffres de l'API précédaient la publication mercredi des données officielles du département américain de l'Énergie (DoE), qui pourraient aussi bien infirmer que confirmer cette baisse des stocks.
Selon la prévision médiane des analystes sondés par l'agence Bloomberg News, les réserves de brut devraient s'être étoffées de 3 millions de barils, celles d'essence de 500.000 barils et les produits distillés devraient également avoir gonflé de 500.000 barils.
"Les marchés prêteront une attention particulière à la publication du DoE, qui devrait avoir lieu alors que les membres de l'OPEP seront réunis à Alger", prévenait Stephen Brennock.
Après des semaines d'annonces et de rendez-vous informels, les membres de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) devraient en effet se réunir mercredi après-midi à Alger et aborder l'idée d'un gel de la production mondiale de pétrole.
Mais les marchés se tournaient mercredi vers la réunion officielle de l'OPEP qui devrait se tenir à Vienne en novembre.
En avril, l'Iran s'était déjà opposé à un gel de la production mondiale. Le pays, qui a recommencé à exporter du pétrole depuis le début de l'année après la levée des sanctions internationales, a clairement indiqué vouloir retrouver son niveau de production d'avant les sanctions, à 4 millions de barils, voire une part de marché équivalente, ce qui demanderait une production encore plus importante.
(c) AFP