Le pétrole perd du terrain après des déclarations iraniennes à Alger
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 46,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 62 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance diminuait de 60 cents à 45,33 dollars.
Dès mardi matin toutefois, l'Iran a prévenu qu'il n'envisageait pas un accord pour geler la production de pétrole lors de cet échange, ce qui a douché les espoirs que certains investisseurs pouvaient encore nourrir.
"L'espoir qu'un gel de production de brut puisse être atteint à Alger cette semaine est déçu après que l'Arabie saoudite se soit jointe à l'Iran pour prévenir que ces discussions n'étaient que consultatives. Ce gel ne semble donc pas pour tout de suite et nous voyons par conséquent un important mouvement de vente sur le marché pétrolier", expliquait Neil Wilson, analyste chez ETX Capital.
Le ministre iranien n'a toutefois pas écarté la possibilité ultérieure d'un tel accord, disant "penser au mois de novembre" à ce sujet, alors qu'une réunion formelle des ministres de l'OPEP est prévue à Vienne le 30 novembre.
M. Wilson jugeait que les opérateurs devraient désormais observer "des manoeuvres" des différents acteurs du secteur d'ici à cette réunion formelle, mais il a évoqué "un progrès laissant penser qu'un gel pourrait être décidé d'ici à la fin de l'année".
Les cours, qui avaient nettement progressé lundi, faisaient de surcroît l'objet de prises de bénéfices mardi, notait Chris Todd, analyste chez Love Energy.
Selon la prévision médiane des analystes interrogés par l'agence Bloomberg News, les réserves de brut devraient s'être étoffées de 3 millions de barils lors de la semaine close le 23 septembre.
(c) AFP