Le pétrole remonte sur des espoirs d'une limitation de la production
Vers 16H30 GMT (18H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 46,37 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 60 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour l'échéance d'octobre prenait 63 cents à 43,66 dollars.
"Nous sommes proches d'un accord entre les pays producteurs, membres de l'OPEP et non membres de l'OPEP", a-t-il déclaré dimanche en clôture du 17e sommet du mouvement des pays Non-Alignés, dont il assumait la présidence.
Par ailleurs, la reprise des combats en Libye dans la région productrice du Croissant pétrolier a également soutenu les prix.
"Un pétrolier a dû quitter le port de Ras Lanuf à cause des combats, c'est la preuve que la Libye peine à augmenter ses exportations", expliquait PVM Reports.
Mais la hausse de ce lundi restait modérée par rapport à la chute de la semaine dernière.
"Malgré les spéculations qui continuent sur un contrôle possible de la production, l'offre continue d'augmenter. Des données font état d'une augmentation des exportations iraniennes qui pourrait atteindre jusqu'à 15%, et le nombre de sites de forage a augmenté aux États-Unis pour onze des douze dernières semaines", tempérait Dorian Lucas, analyste chez Inenco.
(c) AFP