Le pétrole retombe sous les 40 dollars le baril à New York après les stocks aux USA
Le cours du baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mai a perdu 1,66 dollar à 39,79 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a perdu 1,32 dollar à 40,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Lors de la semaine achevée le 18 mars, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 9,4 millions de barils pour atteindre 532,5 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une progression de seulement 2,525 millions de barils, soit quasiment quatre fois moins.
La hausse annoncée par le DoE est encore plus importante que celle qu'avait anticipée la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), qui avait dit mardi soir tabler sur une progression de 8,8 millions de barils.
De leur côté, les stocks d'essence ont reflué nettement plus que prévu, perdant 4,6 millions de barils, contre une baisse de 2,2 millions de barils attendue par les experts de Bloomberg de seulement 2,2 millions de barils.
Mais cela n'a pas suffi à rassurer les investisseurs, qui pouvaient être tentés de prendre des bénéfices alors qu'en six semaines les cours du WTI ont bondi de plus de 50%: monter plus haut à la lumière de stocks qui poussent à la baisse est un peu problématique, a souligné M.Cooper.
D'autant que de son côté, même si la production américaine continue à reculer, elle reste très importante, se maintenant au-dessus du seuil de 9 millions de barils par jour.
Quelque 13 États membres de l'OPEP, dont l'Iran mais pas la Libye, ont déjà annoncé leur participation.
Mais, jugent-t-ils, avec le refus de l'Iran et de la Libye de geler leur production, la réunion du 17 avril s'apparente de plus en plus à une farce.
Par ailleurs, le renforcement du dollar mercredi, à la faveur de discours plutôt haussiers de différents membres de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui n'ont pas exclu qu'un nouveau relèvement des taux de l'institution intervienne plus tôt que prévu, a accentué la pression sur les cours du pétrole.
En effet l'appréciation du dollar rend les achats de brut, libellés en billets verts, plus onéreux pour les investisseurs munis d'autres devises.
(c) AFP