Le pétrole ouvre en hausse avant les stocks aux Etats-Unis
New York: Les cours du pétrole ont ouvert en petite hausse mercredi à New York, dans un marché espérant voir un repli des stocks d'essence aux Etats-Unis et une initiative des grands pays producteurs pour maîtriser l'offre mondiale.Vers 14H15 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en avril gagnait 79 cents à 37,29 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le marché semblait notamment se positionner avant la publication en milieu de matinée des chiffres hebdomadaires du ministère de l'Energie (DoE) américain sur le niveau des stocks de pétrole, qui devraient montrer une augmentation des réserves de brut, mais assortie d'une baisse de celles d'essence.
Selon l'estimation médiane des experts interrogés par l'agence Bloomberg, les stocks de brut auraient augmenté de 3,5 millions de barils durant la semaine achevée le 4 mars et ceux de produits distillés de 900.000 barils, alors que ceux d'essence auraient décliné de 1,5 million de barils.
"L'estimation de l'Institut américain du pétrole (API) est plus de nature à faire monter les prix", a assuré Phil Flynn, de Price Futures Group, en notant que cette association professionnelle avait tablé mardi soir sur un repli de 2,1 millions de barils des stocks d'essence et de 128.000 barils de ceux de produits distillés, alors que les réserves de brut auraient progressé de 4,4 millions de barils.
En outre M. Flynn a fait état d'informations selon lesquelles le vice-ministre irakien du Pétrole Fayadh Nema aurait confirmé la tenue le 20 mars à Moscou d'une réunion des grands pays producteurs de pétrole, nouveau signe de leur volonté d'agir pour résorber les excédents et faire remonter les prix.
Mardi, au contraire, le marché avait baissé à la suite de déclarations du ministre koweïtien du pétrole Anas al-Saleh qui avait minimisé la perspective d'un gel de production des principaux producteurs, avancée le mois dernier par l'Arabie Saoudite et la Russie, entre autres, en prévenant que son pays n'y participerait que si tous les grands producteurs, dont l'Iran, font de même.
"Maintenant le marché considère que cette déclaration n'était que de l'affichage" tactique, a dit M. Flynn.
(c) AFP
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En octobre 2024, le cours moyen du baril de 
