Le pétrole ouvre en baisse à New York avant les stocks de brut
Vers 14h10 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février perdait 1,21 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 55,91 dollars.
La journée ne va pas être chargée, a souligné Carl Larry, de Frost & Sullivan. Nous allons voir à quel niveau seront les stocks officiels, au lendemain de l'annonce par l'American Petroleum Institute (API, principale fédération du secteur pétrolier) d'une hausse inattendue des réserves, ce qui a pu peser sur les cours.
Le département de l'Energie publiera ses chiffres à 15h30 GMT. Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les stocks de brut auraient baissé de 1,8 million de barils, tandis que les réserves d'essence auraient augmenté de 400.000 barils et les stocks de produit distillés auraient baissé de 900.000 barils.
La séance s'achèvera ensuite plus tôt qu'à l'habitude, à 18h30 GMT, et le marché restera fermé le lendemain pour Noël.
Depuis une semaine, le cours du pétrole brut change de direction à chaque séance, se maintenant sous le seuil des 60 dollars, alors qu'il a déjà perdu près de la moitié de sa valeur depuis la mi-juin.Nous louvoyons entre des niveaux qui ne changent pas, sans véritable tendance à la hausse ou à la baisse, ce qui devrait continuer d'ici la fin de l'année , a souligné Carl Larry. Aujourd'hui, les cours se replient après une franche hausse hier, liée à la solidité de l'économie américaine.
Le prix du brut a en effet pris près de deux dollars mardi à New York, après une franche révision à la hausse du produit intérieur brut (PIB) américain, témoignant d'une croisssance de 5% au troisième trimestre.
Cependant le marché reste sous pression quant à la surabondance de l'offre après avoir fait face à un barrage de mauvaise nouvelles cette semaine avec notamment l'annonce de l'Arabie saoudite sur l'impossibilité de réduire leur production, même si les prix tombaient à 20 dollars le baril, a commenté Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.
Les cours du pétrole ont été aidés ces derniers jours par des prises de bénéfices, mais les prix sont toujours sous pression à cause du manque de demande, a-t-il souligné.