Forages pétroliers: Seadrill entrevoit un rebond après 2015
Les perspectives de court terme pour les unités flottantes sont influencées par la faiblesse de l'activité provoquée par la réduction par les "majors" de leurs dépenses d'investissements, note Seadrill dans son rapport.
A cet égard, 2014 et 2015 pourraient afficher une moindre augmentation du niveau d'activité par rapport à ce qui était prévu auparavant, ajoute-t-il.Soucieuses de renforcer leurs liquidités face à une envolée des coûts de production, les compagnies pétrolières tendent actuellement à réfréner leurs investissements, ce qui pèse sur les résultats des groupes de services pétroliers.
Nous avons vu de nombreux exemples où des +majors+ réduisent leurs dépenses, surtout dans l'exploration et dans des zones de production où les coûts sont élevés, comme la production à terre en Amérique du Nord, explique le groupe contrôlé par le milliardaire chypriote d'origine norvégienne John Fredriksen.
Sur fond de refonte des budgets, les dépenses dans leur ensemble ont tendance à ralentir. Par ricochet, la demande d'unités de forage en mer est repoussée vers 2015-2016, ajoute-t-il.Immatriculé aux Bermudes mais coté à la Bourse d'Oslo, Seadrill a certes gagné plus d'argent l'an dernier, avec un bénéfice net de 2,65 milliards de dollars (1,93 milliard d'euros), multiplié par plus de deux par rapport à celui de 2012 (1,12 milliard de dollars), mais cet exercice avait été par des éléments exceptionnels.
Le chiffre d'affaires a augmenté de 18%, à 5,28 milliards.
Mais les résultats du dernier trimestre ont quelque peu déçu les attentes des analystes.
Invoquant des défis opérationnels et l'absence d'entrée de nouvelles plateformes dans la flotte, Seadrill dit s'attendre pour le premier trimestre à un excédent brut d'exploitation (Ebitda) équivalent ou légèrement inférieur à celui du quatrième trimestre, lequel est ressorti à 768 millions de dollars.
A compter du deuxième trimestre et sur le reste de l'année, l'Ebitda devrait repartir à la hausse avec l'arrivée progressive de cinq nouvelles unités de forage.
Sur les moyen et long termes, (le besoin d'un nombre accru de plateformes pour la production offshore, NDLR) jouera en faveur des compagnies de forage, assure le groupe.
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