Le brut en hausse à New York face à la crainte d'un repli de l'offre
Vers 14H20 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février s'appréciait de 50 cents sur le New York Mercantile Exchange(Nymex) et s'échangeait à 92,83 USD.
"Les prix du brut, principalement du Brent, ont grimpé dans la foulée d'une suspension d'une partie de la production sur le champ pétrolier Buzzard en mer du Nord", indiquait John Kilduff d'Again Capital.
La progression des prix était aussi soutenue par des problèmes géopolitiques au Moyen-Orient.
En Libye d'une part, la production et les exportations se sont redressées ces derniers jours, à la faveur du redémarrage d'un champ pétrolier dans le sud, mais le bras de fer entre le gouvernement et les protestataires continue, ces derniers ayant menacé de commercialiser le brut eux-mêmes.
En Irak, l'escalade des violences entre les troupes gouvernementales et des jihadistes à l'ouest de Bagdad, accentuait les craintes sur l'approvisionnement en pétrole dans la région.
Par ailleurs au Soudan du Sud, qui produit normalement environ un peu plus de 200'000 barils par jour, les combats continuaient jeudi, éloignant encore un peu plus la perspective d'une trêve.
L'avancée des cours du brut restait toutefois limitée par deux éléments principaux selon John Kilduff.
La production en Arabie saoudite, chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), aurait d'une part légèrement progressé en décembre, indiquait-il.
Le marché américain continuait d'autre part à ressentir les effets du rapport sur les stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis: les réserves de brut ont bien chuté de 2,7 millions de barils la semaine dernière mais les investisseurs ont surtout retenu le fait que les stocks d'essence et de produits distillés ont fortement augmenté, signe peu encourageant pour la vigueur de la demande énergétique du premier consommateur d'or noir au monde.
afp/al
(AWP / 09.01.2014 16h00)