Le pétrole peine à trouver une direction
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 107,17 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 2 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 40 cents, à 91,93 dollars.Le Brent s'est hissé jusqu'à 108 dollars le baril (jeudi) à cause de problèmes de production sur le champ pétrolier Buzzard en mer du Nord, expliquait Lucy Sidebotham, une analyste d'Inenco.
Les cours ont également été soutenu par des données européennes meilleures qu'attendues, avec la confiance économique à son plus haut niveau depuis plus de deux ans, améliorant les perspectives de demande de pétrole, ajoutait Mme Sidebotham.
La confiance dans l'économie dans la zone euro s'est en effet améliorée pour le huitième mois consécutif en décembre, revenant à son niveau de juillet 2011, selon des statistiques publiées jeudi par la Commission européenne.Le Brent était toutefois limité dans ses gains par le renforcement du dollar, qui a touché jeudi un plus haut en cinq semaines face à l'euro.
A l'inverse, le WTI continuait de souffrir des données sur les stocks pétroliers aux États-Unis publiées mercredi.
Même si les stocks de brut ont chuté de 2,7 millions de barils la semaine dernière, ce fut considérablement moins que la réduction rapportée (mardi) par (la fédération professionnelle) API (-7,3 millions de barils), expliquaient les analystes de Commerzbank.
De plus, les stocks d'essence et de produits distillés ont fortement augmenté (de respectivement 6,2 millions de barils et de 5,8 millions de barils), ce qui a été interprété par les investisseurs comme un signe peu encourageant pour la demande du premier consommateur d'or noir au monde.
Enfin, les stocks ont augmenté de 1,1 million de barils à Cushing dans l'Oklahoma (centre-sud des États-Unis), où se trouvent les réserves servant de référence au WTI.