Le brut bondit de plus de 3 dollars à l'ouverture à New York
Vers 13H15 GMT/15h15 HEC sur le New York Mercantile Exchange, le baril de "light sweet crude" pour livraison en décembre s'échangeait à 93,58 dollars, en hausse de 3,38 dollars par rapport à la veille.
Les cours, qui se sont envolés de près de 20 dollars par rapport à leurs plus bas niveaux des premiers jours d'octobre, avait lâché presque trois dollars mercredi alors que débutait le sommet des chefs d'Etat de la zone euro.
Pendant la nuit, les dirigeants européens ont dévoilé plusieurs mesures destinées à endiguer la crise de la dette qui menace l'union monétaire.
Un accord a été conclu avec les banques qui porte sur un renoncement de 50% de leurs créances, soit cent milliards d'euros. Les établissements auront besoin en retour de 106 milliards d'euros en capital d'ici juin 2012.
Les responsables européens ont aussi décidé de démultiplier la puissance de feu du Fonds européen de stabilité financière (FESF), la portant à 1000 milliards d'euros dans un premier temps, un montant destiné à éviter la contagion de la crise à d'autres pays fragiles.
Ces annonces, accueillies par un bond des indices boursiers européens, écartent l'idée d'une "calamité économique", a expliqué John Kilduff, d'Again Capital, qui les juge "significatives et très positives à court terme" pour les prix du brut.
La hausse des cours s'est confirmée avec la publication des chiffres de la croissance du troisième trimestre aux Etats-Unis, le premier pays consommateur d'or noir, qui pour John Kilduff montrent que "l'économie est sur la voie de la reprise et évite la récession".
Le PIB américain a progressé de 2,5% en rythme annualisé par rapport aux trois mois précédents, un chiffre supérieur aux prévisions des économistes et qui reflète une nette accélération de l'activité par rapport aux six premiers mois de l'année.
rp
(AWP / 27.10.2011 15h36)