⚡ Excès d’électricité : nécessité du gaz naturel d’appoint
Le graphique ci-dessous montre la part de production par source d’énergie, dans l’UE.
L’éolien dépasse à présent le charbon et le gaz. Le solaire approche du niveau du charbon. La part du nucléaire baisse au fil des années.
Lors des baisses de prix en-dessous de 0 euros, les producteurs paient de frais au réseau sur l’excès de production !
Des prix négatifs créent plus de coûts pour le secteur de l'électricité et le réseau de distribution.
En principe, les baisses de prix réduisent la production. Par contre, la baisse de production de courant, et la remise en marche des centrales, entraînent aussi des coûts.
▶️ Explique un économiste à La Croix :
[Il] est parfois plus coûteux, voire compliqué, d’arrêter une installation pour la redémarrer ensuite. Dans certains cas, il est plus rentable de payer pour continuer à produire
Le graphique ci-dessous montre l’évolution du prix du courant (pour le marché du gros) sur un mois.
Les prix chutent à 0 euros, au cours de fins de semaines. Ils plongent en particulier la journée du 12 mai (le dimanche après l’Ascension, jour de congés à travers le continent).
Le plongeon a lieu en raison d’une chute de la demande du courant, partout dans la zone.
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▶️ La Croix :
Avec la montée en puissance des énergies renouvelables intermittentes, il y a de plus en plus de périodes où les prix de l’électricité passent en dessous de zéro euro. En avril, le phénomène a ainsi été observé tous les week-ends, en France comme chez nos voisins. La situation inquiète les grands acteurs du marché.
Les surcoûts pour le réseau, avec les périodes d’excès de production, tirent les factures d’électricité vers le haut… en dépit de prix - en théorie - de moins de 0 euros !
Des chercheurs en Allemagne, à l’université de Nuremberg, prévoient des hausses du prix du courant pour le consommateur.
▶️ Rapporte Clean Energy Wire :
Tandis que le coût moyen de la production de l’éolien, du solaire photovoltaïque, et d’autres renouvelables (en coûts équivalents estimés), sont en baisse au fil des années, des facteurs tels que l'intermittence de la production, et la production d’appoint lors du manque d’éolien et de solaire, signifient qu’un réseau fiable d’électricité va coûter au moins aussi cher qu’actuellement.
Les excès de production de courant - une forme de surcoût pour le réseau - font partie des raisons à la hausse des prix de l'électricité en cours.
Par contre, les variations de la production des renouvelables créent plus de demande pour des centrales d’appoint - dont le gaz naturel.
▶️ BeyondFossilFuels :
Des projets de construction de 72 Gigawatts de nouvelles centrales d’électricité à gaz vont augmenter les capacités de production d’électricité via le gaz naturel de 27 % sur la prochaine décennie. L’Italie, le Royaume-Uni, et l’Allemagne sont les trois premiers pays en termes de capacités de gaz naturel existantes, et en cours de construction.
En Allemagne, la production d'électricité par le charbon et le nucléaire baisse d'environ 14 GW depuis 2019. Par contre, la consommation de gaz naturel grimpe 5 GW sur la période !
Les excès de production d’électricité créent un problème pour la plupart des sources d’électricité.
En effet, les prix du courant de 0 euros ou mois créent des pertes pour les producteurs, et des coûts pour le réseau.
Le gaz naturel, grâce à la flexibilité des centrales, tient peut-être la solution contre les excès et pénuries de la production des renouvelables.
Henry Bonner a mis au point un dossier spécial gratuit au sujet de la situation dans les sociétés de pétrole. Il écrit aussi au quotidien sur la Bourse et l’investissement (avec de l’analyse de la politique et sujets d’économie).
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(c) Henry Bonner avec Prixdubaril.com