🔎 Perte de 100 milliards $ d’investissements : pétrole, énergie chers sur la durée
Les faillites reprennent à la hausse, comme vous le verrez ci-dessous dans l'article.
Les prix de l’énergie fournissent une raison de plus aux fermetures d’entreprises...
Faillites en France
Voyez, l’énergie trouve un niveau de stabilité après les remous. Le graphique ci-dessous montre le prix de l’électricité sur le marché du gros en France. Il a baissé depuis les extrêmes de l’été.
Malgré la stabilisation, le coût du courant dépasse toujours les niveaux d’avant les confinements.
D’environ 50 euros en moyenne en novembre 2019, par exemple, le MWh coûte 120 euros à ce jour.Ainsi, le prix du courant dépasse encore la norme, avec des effets pour les acteurs du secteur.
▶️ Les Echos :
En début de semaine, le verrier Arc International a annoncé le redémarrage du quatrième four qu'il avait éteint (sur les huit qu'il exploite dans le Pas-de-Calais) à cause de la flambée des prix du gaz…
Dans le Nord, Aluminium Dunkerque, l'un des deux derniers fabricants d'aluminium primaire en France, estime également être en mesure de produire à nouveau à plein régime d'ici à un mois…
A l'origine de ce regain d'activité : la baisse des prix de l'énergie…
Par contre, le président d’une association d’industriels, Nicolas de Warren, met en garde : les coûts de l’énergie risquent de mettre un terme au redémarrage.
▶️ Dit-il :On assiste plutôt à une reprise technique, liée à la nécessité d'honorer des commandes, de reconstituer les stocks des clients, qu'à un regain de demande. L'activité se tasse nettement par rapport à 2022 …
Moins d’investissements dans le pétrole
Malgré les prix élevés pour l’énergie, les investissements dans le pétrole reculent en 2022, par rapport à l’année d’avant.
Selon France Info, les investissements dans les énergies fossiles baissent de plus de 100 milliards $ en 2022 par rapport à 2021. Ils passent de 801 milliards $ à 673 milliards $.Le groupe Ember estime même que la production d’énergies fossiles, dont le pétrole, va baisser, tandis que l’électricité provient toujours plus des renouvelables.
▶️ Expliquent-ils :
Le graphique ci-dessous du rapport montre la hausse prévue pour les renouvelables, tandis que les énergies fossiles quittent la scène :Ember prédit que la première année de baisse de production d’énergie fossiles aura lieu en 2023. Cette supposition se base sur une hausse de la demande d’électricité normale, de 2,5 %, d’une hausse de la génération de l’éolien et du solaire de 19 %, et d’une hausse de 1,7 % dans le nucléaire, l’hydroélectrique, et le géothermique.
La production des énergies fossiles serait alors en baisse de 0,3 % en 2023. Si la baisse n’a pas lieu en 2023, il est très probable qu’elle aura alors lieu en 2024…
Le graphique ci-dessous permet de voir qu’en Europe, par exemple, la production d’électricité ne grimpe plus depuis 20 ans, et que les énergies fossiles représentent de moins en moins de la production depuis plus de 10 ans.
Le manque de production d’énergies fossiles risque de mener à des prix élevés pour le baril, et le courant électrique, sur la durée.