Le pétrole en légère hausse avant l'Opep+
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août montait de quelque 0,17% à 118,18 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison le même mois grappillait quant à lui 0,36% à 112,17 dollars.
"Dans le même temps, les perspectives d'approvisionnement à court terme sont marquées par une pénurie", poursuit-il.
Les 23 membres de l'OPEP+ (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés) se réunissent jeudi en visioconférence, pour décider d'un nouvel ajustement de leur volume total de production d'or noir. Les analystes tablent sur un statu quo malgré les nombreux appels à agir.
La capacité de réserve de l'OPEP+ a été signalée cette semaine comme étant beaucoup moins importante que prévu, ce qui renforce les craintes concernant l'offre, rappelle Stephen Brennock.
Les Émirats arabes unis ont assuré qu'ils étaient au maximum de leurs capacités, et l'Arabie saoudite a avancé ne pouvoir pomper que 150.000 barils par jour de plus, a rapporté en début de semaine le président français Emmanuel Macron.
L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis sont en effet les deux membres de l'OPEP+ perçus comme ayant le plus de capacité de production en réserve.
En parallèle, la production de pétrole de la Libye, autre membre de l'alliance, souffre depuis avril des tensions entre les deux gouvernements rivaux. Plusieurs champs pétroliers ont été fermés de force dans l'est du pays.
En Equateur aussi, le spectre d'un arrêt de la production de pétrole se précise, consécutif aux blocages et manifestations initiés par un mouvement contre la hausse du coût de la vie.