Le pétrole se stabilise après une semaine compliquée
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai a terminé à 64,62 dollars à Londres, en hausse de 0,14% ou 9 cents par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour avril, dont c'est le dernier jour de cotation, a gagné 13 cents ou 0,21% à 61,55 dollars.
Les deux contrats ont perdu la semaine passée plus de 6%, une première cette année.
Pour Louise Dickson, analyste pour Rystad Energy, "il y a encore un certain pessimisme résiduel sur le marché alors que l'Europe, au lieu de finalement s'ouvrir, connaît des poches d'augmentation des cas de Covid-19, forçant de nombreux pays européens à rétablir ou à prolonger les confinements".
"Les campagnes de vaccination n'ont pas été aussi rapides que le marché l'espérait et, par conséquent, cela aura un effet sur la reprise de la demande de pétrole", a-t-elle ajouté.
L'Allemagne s'apprête par exemple à prolonger, voire à durcir les restrictions face à la troisième vague de Covid en pleine expansion.
Plusieurs analystes ont également noté le ralentissement de la demande d'or noir en Inde, à l'image de l'équipe du fournisseur de données Kpler.
"La demande indienne s'est à nouveau affaiblie en février, effaçant les récents signes de hausse", ont-ils souligné dans une note lundi.
Par ailleurs, le géant de l'énergie Saudi Aramco a annoncé dimanche une chute de 44,4% de son bénéfice net en 2020, plombé par la baisse des prix du pétrole brut accentuée par la pandémie de coronavirus, qui a lourdement pesé sur la demande mondiale.
Son PDG Amin Nasser a estimé que 2020 était "une des années les plus difficiles de l'histoire récente".
(c) AFP