Les prix du pétrole en hausse, soutenus par des chiffres sur les stocks US
Vers 09H50 GMT (11H50 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre montait de 0,23% à 63,98 dollars.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison à la même échéance valait 57,01 dollars, 0,42% de plus qu'à la clôture mardi.
Une baisse surprise "probablement due à la fermeture des stations de forage dans le Golfe du Mexique lors du passage de l'ouragan Barry la semaine précédente", a expliqué M. Fritsch.
Toutefois, continue-t-il, "la réponse des prix a été assez contenue, considérant à quel point la baisse des stocks s'écarte des attentes du marché".
A 14H30 GMT, les investisseurs tourneront en effet leurs regards vers les chiffres du gouvernement américains, considérés comme plus fiables.
Et pour la semaine achevée le 19 juillet, les analystes estiment que les stocks ont reculé de 4,26 millions de barils pour le brut et de 1,42 millions pour l'essence, tandis que les stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont progressé de 895'000 barils, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Ce répit intervient dans une période de fragilité pour les cours du pétrole, pénalisés par les craintes d'une offre trop abondante dans un contexte de ralentissement de la croissance mondiale.
"Ces estimations ne justifient pas une baisse drastique de la demande mondiale de pétrole (...) mais cette quatrième révision à la baisse du FMI en neuf mois a logiquement rendu les investisseurs prudents", a souligné Tamas Varga, analyste pour PVM.
(c) AwP