Le pétrole monte avant les stocks américains
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 68,05 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 63 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, prenait 55 cents à 64,09 dollars.
"La hausse entamée mardi peut être vue comme le signe que les marchés anticipaient des données positives de l'American petroleum institute (API) qui ont été publié après la clôture", ont commenté les analystes de JBC Energy.
L'API a fait état d'une baisse des stocks de tous les types de pétrole, ont souligné plusieurs analystes, qui se tournent maintenant vers les chiffres officiels de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Pour la semaine achevée le 16 mars, les analystes tablent sur une hausse des stocks de brut de 3,25 millions de barils mais sur une baisse des stocks d'essence de 2,45 millions de barils, et de 2,25 millions de barils de ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Par ailleurs, les marchés gardent un oeil sur la géopolitique, alors que la rencontre entre le président des Etats-Unis Donald Trump a loué mardi à la Maison Blanche sa "grande amitié" avec le jeune prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.
Les renforcements de la relation entre les deux pays pourrait peser sur l'Iran, rival régional de l'Arabie saoudite, alors que le président américain a menacé de revenir sur l'accord sur le nucléaire qui a levé les sanctions empêchant l'Iran d'exporter son pétrole.
(c) AFP