Le pétrole monte un peu, la production de mer du Nord reste limitée
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 63,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 14 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier prenait 37 cents à 57,41 dollars.
Ineos, l'opérateur du principal oléoduc du Royaume-Uni, a déclaré une situation de "force majeure" jeudi et a officiellement reconnu que son pipeline, par lequel transite 40% de la production britannique d'hydrocarbures, ne reprendrait pas son activité avant plusieurs semaines.
A court terme, alors que l'offre mondiale est déjà amoindrie par les baisses de productions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, le marché est donc déséquilibré.
Mais la hausse des prix devrait permettre aux producteurs américains, qui ne sont pas tenus par l'accord, de développer de coûteux projets de pétrole non-conventionnel.
L'AIE a relevé jeudi dans son rapport mensuel ses prévisions de production pour les pays non OPEP pour 2018.
"Cela devrait tirer la sonnette d'alarme pour ceux qui croient au rééquilibrage du marché. En effet, l'AIE estime que la baisse des réserves mondiales va brutalement freiner au début de l'année prochaine", a prévenu Stephen Brennock, analyste chez PVM.
(c) AFP