Le pétrole baisse un peu en attendant les stocks américains
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 55,19 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 29 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'octobre perdait 25 cent à 49,66 dollars.
Prochain élément de nature à donner une impulsion aux cours, les données hebdomadaires sur les réserves de pétrole aux États-Unis seront publiées mercredi par le département américain de l'Énergie (DoE).
Selon des prévisions médianes d'analystes compilées par Bloomberg, les réserves de brut devraient s'être étoffées de 3,4 millions de barils lors de la semaine achevée le 15 septembre, tandis que celles d'essence devraient avoir baissé de 2,125 millions de barils et les stocks de produits distillés fondus de 1,975 million de barils.
"Les raffineries aux États-Unis reviennent à la normale après les ouragans Harvey et Irma" mais il va falloir du temps pour venir traiter le brut accumulé, a prévenu David Madden, analyste chez CMC Markets.
En attendant, les cours n'arrivent pas à prendre assez de vitesse ni pour améliorer ses récents plus hauts ni pour repartir à la baisse, a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, résumant ainsi les mouvements du pétrole depuis le début de la semaine.
Le marché reprenait ainsi son souffle après avoir grimpé la semaine dernière à des sommets en cinq mois à 55,99 dollars pour le baril de Brent et en près de quatre mois à 50,50 dollars pour celui du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie..
Pour Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB Markets, les cours du brut pourraient à court terme continuer à monter, notamment grâce à la baisse des réserves, à l'engagement ferme de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) - et de son chef de file l'Arabie saoudite en particulier - de limiter sa production, et à la baisse des puits actifs.
Et pour M. Schieldrop, "une hausse (des prix) dans les mois à venir ne doit pas être prise pour argent comptant comme le signe de ce à quoi il faut s'attendre pour 2018" car les intentions de l'OPEP pour ses limitations de production au-delà de mars prochain sont toujours inconnues.
(c) AFP