Le pétrole recule, les puits américains font de l'ombre à l'Opep
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 50,51 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 29 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 44 cents à 47,53 dollars.
Mais le comité technique d'application de cet accord, qui se réunissait ce week-end au Koweït n'est pas parvenu à renouveler l'enthousiasme des marchés en se montrant favorable à un renouvellement de l'accord au delà du premier semestre 2017.
"Nous pensons que le manque de réactivité des prix reflète une certaine déception que rien de plus concret ne soit ressorti de la réunion, ainsi qu'un scepticisme de plus en plus présent sur la possibilité que la baisse de la production soit renouvelée, ou même que cette baisse suffise à rééquilibrer le marché", ont estimé les analystes de JBC Energy.
Les efforts de l'OPEP sont en effet mis à mal par la hausse de la production aux Etats-Unis, les pétroliers indépendants américains ayant profité de la hausse des prix pour relancer de plus belle leurs coûteuses extractions de pétrole non conventionnel.
Selon le décompte du groupe privé Baker Hughes, le nombre de puits actifs aux Etats-Unis a atteint un plus haut en 18 mois à 652 puits actifs après une dixième semaine consécutive de hausse, rapportaient les analystes.
(c) AFP