Le pétrole remonte, galvanisé par la baisse des réserves américaines
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 52,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 40 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril gagnait 34 cents à 49,20 dollars.
"Les importations de brut ont reculé de 745.000 barils par jour, ce qui explique en grande partie la baisse des réserves", ont détaillé les analystes de Commerzbank, qui soulignent par ailleurs que la production américaine continue d'augmenter, "à 9,1 millions de barils par jour, son plus haut niveau depuis février 2016".
Alors que la surproduction mondiale pèse sur le marché depuis 2014, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres grands producteurs se sont accordés fin 2016 pour limiter leurs extractions et permettre au marché de retrouver l'équilibre.
Mais la hausse des prix qui s'en est suivie a permis aux producteurs indépendants américains de reprendre de plus belle leurs extractions de pétrole non conventionnel, plus coûteuses.
"Il ne faut pas se focaliser entièrement sur les réserves américaines pour juger de l'état du niveau mondial car les stocks d'autres pays de l'OCDE commencent à reculer", a prévenu l'analyste.
(c) AFP