Le pétrole grimpe en attendant les stocks officiels américains
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 56,60 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 76 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cotait 54,31 dollars, en hausse de 73 cents.
Toute baisse des stocks américains est interprétée comme une hausse de la demande de la première économie mondiale, ce qui soutient les cours.
Evoquant les données fournies par l'API, les analystes de Commerzbank ont souligné qu'il s'agissait "de la première baisse des stocks cette année, alors qu'ils ont augmenté de façon importante lors des trois semaines précédentes" selon les données de cette fédération, ont-ils noté.
"Le département américain de l'Energie (DoE) va publier les données officielles sur les stocks dans l'après-midi. Si elles font état aussi d'une baisse des stocks, les cours du pétrole pourraient monter encore davantage", ont-ils ajouté.
D'après un consensus établi par Bloomberg, les analystes s'attendent à ce que le DoE fasse état d'une hausse de 3,385 millions de barils de brut des réserves commerciales américaines. Une baisse surprise, qui confirmerait la première nouvelle inattendue publiée par l'API, pourrait doper encore davantage les cours.
Les prix ont tendance à évoluer dans une bande assez étroite, entre 50 et 60 dollars le baril, depuis la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), de diminuer collectivement leur production lors d'une réunion à Vienne à la fin novembre.
Leurs interventions n'ont toutefois pas fondamentalement changé l'orientation du marché qui reste marquée par les craintes de surabondance de l'offre, d'autant que la production américaine de pétrole de schiste reprend de plus belle dans un contexte tarifaire meilleur pour l'or noir ces derniers mois.
(c) AFP