Le pétrole finit en nette hausse après une baisse des stocks aux USA
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a monté de 1,14 dollar à 49,83 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, a avancé de 99 cents à 51,86 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Dans ses chiffres hebdomadaires sur l'offre américaine, le département de l'Energie (DoE) a fait état d'un déclin inattendu de trois millions de baril des réserves de pétrole brut.
"C'est la cinquième semaine consécutive que les stocks de brut baissent de façon inattendue", a souligné Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.
La fédération privée American Petroleum Institute (API) avait préparé les esprits en annonçant mardi soir, dans ses propres estimations, une chute encore plus marquée, mais les investisseurs n'ont finalement pas été déçus.
"Le marché n'a pas trop été surpris à cause des chiffres de l'API, mais la simple confirmation de cette baisse a suffi à entraîner un nouveau mouvement à la hausse", a noté M. Smith.
De plus, "les chiffres du DoE sont plus favorables que ceux de l'API en ce qui concerne les produits" comme l'essence et surtout les distillés comme le fioul, a remarqué dans une note Tim Evans de Citi.
- Ryad baisse les prix
"Tant que la baisse des stocks de brut américains ne sera due qu'à un recul des importations, cela ne voudra absolument pas dire que la surabondance mondiale se réduit", écrivaient déjà les experts de Commerzbank avant que les chiffres du DoE confirment les estimations de l'API.
"Le marché sera sûrement sous pression ailleurs", ont-ils insisté. "Autrement dit, il faut de toute urgence que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) abaisse sa production."
Le cartel a relancé le marché il y a une semaine en annonçant un accord de baisse de sa production, mais la prudence domine beaucoup d'observateurs quant à sa concrétisation, car il ne s'agit que d'une étape préliminaire avant un sommet semestriel en novembre.
Plusieurs analystes remarquaient que, pour l'heure, le membre dominant du cartel, l'Arabie saoudite, ne semblait guère désireuse d'abandonner des parts de marché, puisqu'elle a réduit ses prix de vente pour l'or noir vers l'Asie et une partie de l'Europe.
(c) AFP