Le pétrole ouvre en petite baisse après les chiffres décevants de l'emploi américain
Vers 14H10 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars cédait 10 cents à 31,62 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Des chiffres médiocres sur l'emploi suggèrent que l'économie n'est peut-être pas aussi solide qu'on peut l'espérer, a déclaré Phil Flynn, chez Price Futures Group.
L'économie américaine n'a créé que 151.000 emplois en janvier, un net ralentissement par rapport aux 262.000 embauches nettes de décembre et une déception par rapport aux 188.000 créations d'emplois attendues, selon les chiffres publiés vendredi par le ministère du Travail. Le secteur minier a encore perdu 7.000 emplois nets en janvier.
Dans le même temps, des chiffres de l'emploi médiocres signifient que la Réserve fédérale devrait plus hésiter avant de remonter les taux d'intérêt s'il semble que le marché de l'emploi ralentit plus que prévu, ce qui pourrait soutenir les cours, a ajouté M. Flynn, voyant là une explication de la prudence de la réaction du marché.
Tout relèvement des taux d'intérêt revient à rendre le dollar plus rémunérateur et à le revaloriser, ce qui pénalise les acheteurs de brut munis d'autres devises puisque les échanges sont libellés en billets verts.
Mercredi les cours du brut avaient fortement monté, et cela avait été mis au moins partiellement sur le compte d'un accès de faiblesse du dollar, qui est brièvement retombé à un niveau qu'on n'avait plus vu depuis octobre.
Vendredi le dollar se reprenait assez nettement.
Les analystes de Commerzbank estimaient que plus l'Arabie saoudite et les autres pays du Golfe hésitaient à prendre part à ces discussions, plus les espoirs de réductions de production étaient susceptibles de disparaître et les prix d'être à nouveau sous pression.
(c) AFP