Le pétrole ouvre sur un rebond technique à New York
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février prenait 81 cents à 31,25 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) après avoir terminé la veille à son plus bas niveau depuis décembre 2003.
Plus largement, le marché pétrolier, déjà en nette baisse en 2015, a perdu près de 20% depuis le début de l'année et le prix du baril est même brièvement passé mardi sous les 30 dollars à New York, là aussi pour la première fois depuis fin 2003.
Comme beaucoup d'observateurs, il jugeait qu'il n'y avait pas d'autre explication évidente à cette hausse que ces facteurs techniques, même s'il reconnaissait que les cours étaient peut-être encouragés par de bonnes performances des Bourses mondiales.
Au contraire, "l'American Petroleum Institute (API) a publié des chiffres effroyables sur les produits dérivés du pétrole" aux Etats-Unis, a-t-il souligné.
Dans ses estimations hebdomadaires, publiées mardi après la clôture, cette fédération professionnelle a estimé que les réserves américaines d'essence avaient augmenté de sept millions de barils la semaine précédente, ce qui éclipse en partie l'annonce d'un déclin de près de quatre millions de barils des stocks de brut.
Comme chaque mercredi, les marchés attendent désormais les chiffres officiels du gouvernement américain sur la question, souvent jugés plus fiables et prévus pour 15H30 GMT.
Selon la prévision médiane des analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les stocks de brut se seraient étoffés de 2 millions de barils, tandis que ceux d'essence auraient augmenté de 2,5 millions de barils, et ceux de produits distillés (dont le diesel et le fioul de chauffage) de 1,5 million de barils.
Ces chiffres, qui s'expliquent en partie par la récente chute des cours, ont "pesé dans la balance, mais de façon marginale", a ainsi jugé Christopher Dembik, de Saxo Banque.
(c) AFP