Hausse minime de 200.000 barils des stocks de brut aux USA au 08/01
Lors de la semaine achevée le 8 janvier, les réserves commerciales de brut ont monté de 200.000 barils pour atteindre 482,6 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg avaient tablé sur une progression de deux millions de barils.
Néanmoins, dans un contexte de déprime à cause de la surabondance générale, le chiffre constitue une déception par rapport aux estimations de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API) qui avait annoncé la veille une baisse de 3,9 millions de barils.
De plus, les réserves d'essence ont bondi de 8,4 millions de barils, enregistrant une hausse bien supérieure à la progression de 2,5 millions de barils prévue par les experts de Bloomberg, et même à celle de sept millions annoncée par l'API.
Elles sont désormais totalement stables par rapport à la même époque de 2015, mais passent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette époque de l'année.
Les stocks de produits distillés (diesel, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont enregistré quant à eux une hausse de 6,1 millions de barils, également bien plus forte qu'attendu par les experts de Bloomberg (+1,5 million) et l'API (+3,7 millions).
Ils progressent de 18,4% par rapport à la même époque de l'hiver dernier et, comme pour l'essence, passent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période de l'année.
- La demande baisse
Très surveillée par les analystes, la production américaine a de nouveau légèrement progressé, à hauteur de 8.000 barils par jour (bj), à 9,227 millions de bj.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont progressé de 10,0 millions de barils.
Durant la même période, la demande de produits distillés a chuté de 12,1% et celle d'essence a baissé de 4,3%, dans les deux cas sur un an.
Les raffineries américaines ont ralenti la cadence, fonctionnant à 91,2% de leurs capacités contre 92,5% la semaine précédente.
Vers 15H55 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en janvier, en nette hausse avant les chiffres du DoE, tombait vers l'équilibre en prenant six cents à 30,50 dollars.
(c) AFP