Le pétrole repasse dans le rouge après la nouvelle hausse des stocks US
Vers 17H30 GMT (18H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 43,54 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 3 cents par rapport à la clôture de mardi.
Les cours du Brent et du WTI, qui avaient débuté la séance sur un rebond, sont repartis à la baisse après la publication des statistiques hebdomadaires officielles du département américain de l'Énergie (DoE) concernant l'état des réserves de brut, qui ont de nouveau augmenté alors que les analystes tablaient sur un repli.
"Les prix du pétrole ont décliné de nouveau mercredi après qu'une légère hausse des stocks hebdomadaires ait été rapportée par le DoE alors que les données de l'association professionnelle American Petroleum Institute (API) suggéraient une légère baisse", commentait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
Ces chiffres officiels vont néanmoins à l'encontre des espoirs d'un resserrement de l'offre suscités mardi soir par l'API, qui avait tablé sur une baisse d'environ 500.000 barils.
Les réserves d'essence ont, de leur côté, progressé d'un million de barils, alors que les analystes de Bloomberg attendaient un reflux de 500.000 barils, tandis que l'API avait prévu une augmentation de quelque 200.000 barils.
Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont baissé de 800.000 barils, alors que les experts de Bloomberg s'attendaient à une baisse de 500.000 et l'API à un recul de 1,5 million de barils.
Cette nouvelle augmentation des réserves de brut n'a pas été compensée par la production américaine, surveillée de près par les analystes, qui s'est stabilisée, baissant juste de 3.000 barils par jour, pour s'établir à 9,182 millions de barils par jour (mbj).
Également scrutées par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont progressé de 1,5 million de barils, à 56,9 millions, soit une hausse plus importante que prévu, relevait Abhishek Deshpande, analyste chez Natixis.
"Cela est susceptible d'avoir exercé une pression sur les cours du WTI, en dépit d'une augmentation plus faible que prévu (par les analystes de Bloomberg) des stocks globaux de brut aux États-Unis", poursuivait M. Deshpande.
(c) AFP