Le pétrole tente de se stabiliser à l'ouverture à New York
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre, qui a cédé près de quatre dollars lors des quatre précédentes séances, perdait six cents à 43,81 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Cela ne suffit pas à relancer les cours, face à une actualité toujours peu engageante, dominée mardi par un rapport mitigé de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), basée à Paris et liée à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Selon l'agence, le marché pétrolier devrait attendre 2020 pour se rééquilibrer autour de 80 dollars, mais il n'est pas exclu de subir une période prolongée de prix bas.
Toutefois parmi les raisons d'espérer une reprise des cours, l'AIE s'attend à une nouvelle diminution des investissements l'an prochain, ont souligné les experts de Commerzbank.
Depuis 25 ans, on n'a jamais connu deux années successive de baisse des investissements, ont-ils précisé. L'AIE compte là-dessus pour avoir un impact sur l'offre de pétrole lors des prochaines années.
Même s'il y a une réunion de l'Opep en décembre, les récentes informations faisant état d'une hausse de la production en Russie et en Arabie saoudite invalident les attentes d'une baisse de la production avant la fin de l'année, a pour l'heure prévenu Jameel Ahmad, analyste chez FXTM.
(c) AFP