Le pétrole progresse un peu avant le rapport sur les stocks américains
Vers 11H50 GMT (12H50 Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 70,70 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 16 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 37 cents, à 67,25 dollars.
Les discussions autour de la production des pays de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) ont pris un tour inattendu, puisque l'Arabie saoudite serait prête à réduire sa production si les pays hors-Opep, comme la Russie, acceptaient de réduire leur offre, commentaient les analystes de Commerzbank.
Cependant, toujours selon les analystes de Commerzbank, les probabilités d'une réduction de la production de la Russie sont plutôt faibles étant donné les problèmes économiques que rencontre la Russie en ce moment.
La Russie prévoit d'entrer en récession en 2015, subissant de plein fouet les sanctions économiques décrétées par les Occidentaux et la chute des cours du pétrole qui plombent son économie, avec l'inflation et la chute du rouble.La Russie n'est pas dans une position d'accepter une baisse de ses revenus provenant de la vente de pétrole, soulignait Commerzbank.
Mais une réduction de l'offre pourrait venir des États-Unis dans un futur proche. Selon la banque allemande, le nombre de permis pour de nouveaux puits de pétrole de schiste aurait baissé de 40% en novembre. Le nombre de permis aurait déjà diminué de 15% en octobre, selon des analystes.
Le meilleur remède contre les prix bas de l'or noir, sont justement les prix bas, car une baisse des cours va contribuer à réduire l'offre et pourrait aussi encourager la demande, précisaient les analystes d'UBS. Mais à court terme, l'offre demeure surabondante et le cours du pétrole va rester volatile, notait-on chez UBS.
Par ailleurs, les opérateurs de marché attendaient le rapport sur les stocks pétroliers des États-Unis, qui sera publié mercredi vers 15H30 GMT par le département américain à l'Énergie (DoE).
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les réserves de brut auraient légèrement reculé, de 600.000 barils, lors de la semaine terminée le 28 novembre. Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient également baissé, de 300.000 barils.
Par contre, les réserves d'essence auraient progressé de 800.000 de barils, toujours selon les analystes interrogés par Dow Jones.