En baisse à Londres, en hausse à New York avant les stocks US
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 107,68 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 50 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 2 cents, à 105,32 dollars.
"Le Brent est mis sous pression par les craintes d'une diminution des mesures d'aides de la Fed (Réserve fédérale américaine) et les signes grandissants d'un rapprochement entre les Etats-Unis et l'Iran", estimaient les experts du courtier Marex Spectron.
Des propos de deux membres de la Fed mardi ont appuyé l'idée d'une réduction dès septembre des rachats d'actifs de la banque centrale, actuellement à hauteur de 85 milliards de dollars par mois.
Cette aide a tendance à stimuler les investissements dans les actifs les plus risqués, comme les matières premières.
Autre facteur de nature à alléger la prime de risque géopolitique sur les cours du brut: le nouveau président iranien, Hassan Rohani, a déclaré mardi être prêt à des négociations "sans perte de temps" avec les grandes puissances pour résoudre la crise du nucléaire.
Si les discussions reprenaient, cela permettrait de lever plus rapidement les sanctions économiques (dont un embargo sur les exportations de pétrole) imposées par les pays occidentaux, qui soupçonnent l'Iran de vouloir obtenir l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil.
De son côté, le cours du WTI était soutenu par l'anticipation d'une réduction des stocks pétrolier aux Etats-Unis, dont les niveaux officiels doivent être communiqués mercredi à 14H30 GMT par le département américain à l'Energie (DoE).
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les stocks de brut auraient reculé de 1,3 million de baril lors de la semaine achevée le 2 août. La semaine précédente, ils avaient progressé de 400.000 barils.
Pour ce qui est des stocks d'essence, très surveillés en pleine saison des grands déplacements automobiles, les analystes prévoient une réduction de 400.000 barils.
Quant aux réserves de produits distillés, qui incluent le gazole et le fioul de chauffage, elles auraient légèrement fléchi de 200.000 barils.
Une baisse des réserves américaines est généralement bien accueillie par les investisseurs, qui y voient un signe de vigueur de la demande énergétique du premier consommateur mondial d'or noir.
afp/jq
(AWP / 07.08.2013 12h32)