USA: hausse 8 fois plus forte que prévu des stocks de brut
Les réserves de brut ont augmenté de 3,8 millions de barils lors de la semaine achevée le 1er mars pour s'établir à 381,4 millions de barils, soit presque huit fois plus que la hausse de 500.000 barils attendue par les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires.
Ces stocks, qui avaient déjà augmenté de près de 17 millions de barils au cours des six semaines précédentes, se maintiennent bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année.
Ils sont en hausse de 10,3% par rapport à leur niveau d'il y a un an, a précisé le ministère.
Les réserves de produits distillés ont en revanche reculé de 3,8 millions de barils à 120,4 millions de barils, affichant un recul 5 fois plus prononcé que la baisse de 700.000 barils prévue par les analystes.
Ces stocks, qui incluent le gazole et le fioul de chauffage, sont en baisse de 13,7% sur un an et se rapprochent de la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les réserves d'essence ont, elles, enregistré une baisse de 600.000 barils, à 227,9 millions de barils, un chiffre relativement conforme aux attentes des analystes qui misaient sur un recul de 700.000 barils.
Elles se maintiennent toutefois dans la partie haute de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en baisse de 0,7% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves de brut à Cushing (Oklahoma), où le pétrole qui sert de référence au WTI s'est accumulé ces derniers mois, ont avancé de 200.000 barils, à 50,8 millions de barils.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont reculé de 2,4 millions de barils.
Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 18,6 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 1,5% de plus qu'à la même période l'année dernière.
La demande de produits distillés a progressé de 5,3% par rapport à la même période en 2012, et la demande en essence a avancé de 1,1%.
Les raffineries américaines ont ralenti la cadence, fonctionnant à 82,2% de leur capacité contre 85,1% la semaine précédente.
Vers 15H50 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril creusait ses pertes de 1,10 dollar, à 89,72 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
jq
(AWP / 06.03.2013 17h19)