Le brut stable à l'ouverture à New York
New York - Les prix du pétrole évoluaient proches de l'équilibre vendredi à l'ouverture à New York, après avoir chuté la veille sur fond d'interrogations sur la politique monétaire chinoise et de hausse des stocks aux Etats-Unis.
Vers 14h10 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en mars, nouveau contrat de référence, s'échangeait à 89,40 dollars, en recul de 19 cents par rapport à la veille.
Les cours avaient perdu plus de deux dollars jeudi.
"Le marché tente de rebondir un peu après la baisse (de jeudi), mais les inquiétudes concernant l'économie chinoise sont toujours là", a expliqué Phil Flynn, de PFG Best.
Les cours "baissent sous le poids des stocks" aux Etats-Unis, a-t-il ajouté. "La fermeture de l'oléoduc Trans Alaska n'a pas vraiment eu d'impact, et si on regarde le reste du pays, les importations ont augmenté sur la côte du golfe du Mexique".
Des chiffres publiés jeudi à Pékin ont montré que la croissance économique du deuxième pays consommateur d'or noir dans le monde avait accéléré à 9,8% au quatrième trimestre 2010. La hausse des prix à la consommation est par ailleurs restée élevée, proche de 5% en décembre, ce qui a été interprété comme un signe que la banque centrale chinoise pourrait être amenée à adopter une politique monétaire moins accommodante pour éviter une surchauffe.
Aux Etats-Unis, les statistiques hebdomadaires sur les stocks pétroliers américains ont fait état d'une augmentation inattendue des réserves de brut la semaine dernière, tandis que celles de produits raffinés ont progressé bien plus que prévu.
"On a l'impression que la demande s'affaiblit avec la hausse des prix", a observé Phil Flynn.
Alors que le baril a flirté depuis le début de l'année, les prix des carburants à la pompe aux Etats-Unis sont remontés à plus de trois dollars le gallon (3,78 litres), un niveau plus vu depuis l'automne 2008.
cha
(AWP/21 janvier 2011 15h58)