Le pétrole monte, poussé par les perspectives de baisses de taux
Vers 10H15 GMT (11H15 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en mai, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, se relevait de 1,44% à 83,11 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en avril, prenait 1,47% à 79,41 dollars.
🇺🇸 Aux États-Unis, "le processus de désinflation suit son cours de manière rassurante et les paris se portent actuellement sur une baisse de taux en juin", susceptible d'affaiblir le dollar, signale Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.
💲Or le pétrole se négociant en dollars, un billet vert faible soutient traditionnellement la demande en pétrole, car il renforce le pouvoir d'achat des acheteurs disposant de devises étrangères.
Ce chiffre reste proche de celui visé par l'institution monétaire, qui souhaite ramener l'inflation à 2%.
"D'autres encouragements sont venus de ce côté-ci de l'Atlantique, sous la forme d'un relâchement de la pression sur les prix à la consommation en Allemagne, en Espagne et en France", ajoute Tamas Varga, présageant de baisses de taux d'autres instituts d'émission, comme la Banque centrale européenne (BCE).
🛢️ Par ailleurs, "les prix du pétrole sont soutenus par les tensions géopolitiques et la réduction de l'offre de l'OPEP+" (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés), note Carsten Fritsch, de Commerzbank.
Les investisseurs patientaient avant de savoir si les restrictions volontaires de certains pays de l'alliance, en vigueur au premier trimestre 2024, vont être prolongées.
"Le maintien des réductions volontaires de production jusqu'à la fin de l'année serait un signal fort et devrait donc être considéré comme positif pour les prix", selon l'analyste de Commerzbank, pour qui une décision est susceptible d'être prise la première semaine de mars.
"En revanche, une prolongation uniquement au deuxième trimestre serait probablement déjà prise en compte dans les prix et ne devrait donc pas faire évoluer les prix de manière significative", estime-t-il.
(c) AFP