Le pétrole profite de chiffres sur les stocks américains
Vers 09H40 GMT (11H40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 65,31 dollars à Londres, en hausse de 1,79% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en août gagnait 1,97%, à 58,97 dollars.
La fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API), qui publie ses données compilées de façon indépendante, a fait état d'une chute des stocks de brut de 8,1 millions de barils.
Dans ce contexte, les chiffres officiels du gouvernement américain, publiés mercredi à 14H30 GMT et jugés plus probables que ceux de l'API, seront scrutés par les investisseurs.
Pour la semaine achevée le 5 juillet, les analystes estiment que les stocks ont reculé de 2,9 millions de barils pour le brut et de 2 millions pour l'essence, tandis que les stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont progressé de 800.000 barils, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Les prix étaient également soutenus par la production russe, qui est tombée à un plus bas depuis trois ans début juin, a souligné Carsten Fritsch, analyste pour Commerzbank.
"La Russie produit actuellement 400.000 barils par jour de moins que ce que stipule l'accord de réduction de la production. Cela est dû à la persistance de problèmes de contamination de pétrole", a expliqué M. Carsten.
Néanmoins la hausse des prix du pétrole était limitée, alors que "l'appétit pour le risque reste mesuré du fait des inquiétudes concernant la croissance mondiale", a souligné Benjamin Lu, analyste pour Phillip Futures.
Un ralentissement de l'économie mondiale, alimenté notamment par les tensions commerciales, aurait des conséquences négatives sur la demande d'or noir.
(c) AwP