Le pétrole en hausse, soutenu par les tensions avec l'Iran
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre a clôturé à 64,16 dollars à Londres, en hausse de 0,08% par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en août a gagné 0,29%, à 57,83 dollars.
Le président américain Donald Trump a une nouvelle fois mis en garde Téhéran mardi, conseillant au régime de faire "très attention" mais sans se montrer plus explicite.
Dans un climat de tensions exacerbées, l'Iran a annoncé lundi produire désormais de l'uranium enrichi à au moins 4,5%, au-delà de la limite autorisée par l'accord nucléaire conclu à Vienne en 2015.
Alors que les États-Unis se sont retirés l'an dernier de cet accord et ont ensuite imposé de lourdes sanctions économiques à l'Iran, Téhéran cherche à forcer les parties restantes à l'accord (Allemagne, Chine, France, Grande-Bretagne et Russie) à l'aider à contourner ces sanctions.
Concernant plus précisément le marché pétrolier, la nouvelle qu'un tanker britannique est menacé par l'Iran a joué un rôle dans les craintes du marché. Les investisseurs redoutent que l'offre en provenance du Moyen-Orient puisse être pénalisée par "les tensions géopolitiques croissantes dans la région", a commenté Han Tan, analyste pour FXTM.
Le ministre iranien de la Défense a affirmé lundi que l'arraisonnement la semaine dernière par les autorités britanniques d'un navire-citerne iranien au large de Gibraltar ne "restera pas sans réponse". Selon l'agence de presse Bloomberg, le groupe pétrolier britannique BP a décidé de dérouter un de ses pétroliers afin de le garder hors de portée des côtes iraniennes par peur de mesures de représailles.
"Les faibles perspectives concernant la consommation mondiale de pétrole pèsent sur le marché et limitent les gains potentiels", a-t-il expliqué.
(c) AwP