Le pétrole en légère baisse, les marchés fermés aux Etats-Unis
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 63,31 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 17 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 29 cents, à 54,34 dollars.
Les cours "ne parviennent pas à prolonger le bond de la veille dans la foulée d'une hausse des stocks américains", a relevé Craig Erlam, analyste chez Oanda.
Il estime toutefois qu'après avoir chuté d'environ 30% depuis leurs plus hauts en quatre ans atteints début octobre, les cours pourraient être tentés de se maintenir au-dessus de respectivement 50 dollars et 60 dollars pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. et le Brent.
Mardi, les prix avaient lâché plus de 6% et sont tombés à 61,71 dollars pour le Brent et à 52,77 dollars pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., leurs plus bas depuis respectivement décembre et octobre 2017.
Le marché pourrait prendre en outre peu de risques avant la réunion à Vienne des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires les 6 et 7 décembre. Ils devront y décider de restreindre, ou non, leurs extractions, ce qui devrait avoir de fortes implications pour les cours.
Cette réunion sera suivie de près par les États-Unis, alors que le président américain, Donald Trump, a appelé mercredi l'Arabie saoudite à faire encore baisser les prix, la remerciant pour ses précédents efforts en la matière.
"Il reste à voir si l'Arabie saoudite va réduire sa production et de ce fait ignorer un président américain qui continue d'être plutôt protecteur de la dynastie saoudienne", relèvent les analystes de Commerzbank.
(c) AFP