Les cours du pétrole divergent, l'Arabie saoudite et la Russie inquiètent
Vers 14H00 GMT (16H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 75,98 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 68 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 84 cents à 67,04 dollars une heure après son ouverture.
Alors que les cours du brut avaient atteint dans les semaines précédentes leurs plus hauts niveaux depuis fin 2014, l'Arabie saoudite et la Russie, deux des trois plus importants producteurs mondiaux, ont atténué les craintes des marchés d'un manque d'offre.
Alors que les deux pays sont les piliers de l'accord de baisse de la production qui engage 24 pays dont les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), ils envisagent désormais d'assouplir les limitations de production établies par cet accord.
"Les deux pays ont commencé des discussions sur le sujet alors que l'Iran, également membre de l'OPEP, pourrait voir ses exportations mises à mal par les sanctions des États-Unis contre le pays", a noté Fiona Cincotta, analyste chez City Index.
Le ministre saoudien de l'Energie a annoncé vendredi qu'il rencontrerait ses homologues de l'OPEP dans les prochains jours. Une réunion entre l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Koweït serait prévue samedi, a rapporté l'agence Bloomberg.
"Les baisses volontaires de production (à opposer au déclin non contrôlé des extractions au Venezuela et en Angola, ndlr) viennent principalement de cinq pays, la Russie, l'Arabie saoudite, le Koweït, les Emirats arabes unis et l'Irak", a énuméré Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
(c) AFP